Anacaona

Paris. Éditions Hatier. Collection «  Monde Noir Poche », 1986
Réédition. Paris. Éditions Hatier International, 2002
Traduction en italien. Parma. MUP Editore, 2004
Réédition. En quatre langues (traductions en créole, anglais et espagnol). Paris. Editions de l'Amandier, 2015 Collection Répertoire Théâtre Caraïbes dirigée par Jean-Michel Martial

  • Lecture par Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot en 1985
  • Représentation au Théâtre National de Chaillot en 1988 dans une mise en scène d'Antoine Vitez
  • Représentation à la Maison du Théâtre et de la Danse à Epinay-sur-Seine en 1995 dans une mise en scène de Grégoire Ingold
  • Traduction en italien. Parma. MUP Editore, 2004
  • Représentation en 2011 au Théâtre Lauro Rossi. Macerata. Italie.

 

Un extrait du dossier de presse du théâtre de Chaillot

Antoine Vitez est clair : « La tragédie de Métellus est ce qu'on appelle une tragédie des origines. Voici un poète qui entreprend de donner, ou de rendre, à sa nation une mémoire, en racontant le massacre initial qui l'a fondée. Ainsi, il agit audacieusement à la manière d'Eschyle ou de Wagner. Et peu importe qu'il soit, lui, noir, bien peu descendant des gens à la peau claire qu'immolèrent les Espagnols ; il est au contraire le fils des déportés par qui on les remplaça au travail ; je comprends qu'il peut penser que c'est encore à lui que revient le plus légitimement de perler en leur nom. A tout prendre, l'esclave et l'indigène ont subi la même loi : à l'un comme à l'autre on a dénié le nom d'homme. »

Antoine Vitez conclue de la manière suivante :

« Une chose, en tout cas, est commune à Métellus et à Molière : l'usage de la langue française, dont la scène du grand théâtre, à Chaillot, démontrera la vertu poétique d'un bout à l'autre de la saison. »